Traitement de l’infertilité
Comme partout ailleurs, le Luxembourg n’échappe malheureusement pas à la règle, 15% des couples se retrouvent dans l’incapacité d’avoir un enfant naturellement. C’est pour cela que le pays répond depuis plusieurs années à la demande de la Procréation Médicalement Assistée avec un processus graduel.
Lorsqu’un couple rencontre des difficultés après un an d’essais naturels, il peut se rendre dans un centre de fertilité afin de débuter un traitement. 3 inséminations sont généralement proposées dans un premier temps avant de pouvoir envisager un traitement par Fécondation In Vitro (FIV).
Se rendre au Luxembourg ?
Généralement dans l’ombre de la Belgique, plusieurs raisons incitent tout de même de futurs parents français à faire le choix de se déplacer au Luxembourg pour leur parcours PMA.
Premièrement, le pays reste relativement proche de la France, ce qui permet des allers-retours courts dans un pays dans lequel le français est couramment parlé.
Par la taille de son territoire, le pays ne possède pas sa propre banque de sperme mais fait appels aux banque Européennes, situées au Danemark. Ainsi, dans le cadre d’un traitement avec don de sperme, les temps d’attente pour l’attribution d’un donneur sont écourtés.
Enfin, le Luxembourg est connu pour autoriser le Criblage Génétique Préimplantatoire (GPS). Cette méthode, comme le Diagnostic Préimplantatoire (DPI) n’est pas permis en France mais permet aux équipes médicales de chercher d’éventuelles maladies génétiques et de ce fait, éviter leur transmission à l’enfant à naître. En d’autres mots, il permet l’analyse de l’embryon via biopsie afin de connaître son profil génétique.
Que permet le Luxembourg ?
Le parcours PMA est ouvert à tou.te.s au Luxembourg. L’âge limite est fixé à 45 ans pour une femme contre 65 pour un homme. Les couples de femmes et célibataires peuvent ainsi prétendre à un traitement au même titre que les couples hétérosexuels. Mais si la loi est plus souple que celle d’autres pays à ce sujet, la discussion sur la question de l’anonymat des donneurs divise le pays depuis plus de 7 ans.
Le 7 octobre 2020, un projet de loi visait pour la première fois à garantir l’accès de l’enfant à ses origines lorsque celui-ci est né par PMA avec tiers donneur. Un débat toujours en cours qui bénéficiera aux futures familles souhaitant se tourner vers le don non anonyme ou souhaitant importer des gamètes en provenance de l’étranger. Cela permettra à l’enfant d’obtenir les informations relatives à son géniteur sans avoir à recueillir l’autorisation spécifique de la personne concernée.
Il est également intéressant de noter qu’un quart des consultations au Luxembourg concernent les femmes de plus de 40 ans. Malheureusement, le don d’ovocytes ou celui d’embryon n’étant pas autorisé sur le territoire, il faudra dans ce cas vous tourner vers d’autres pays.
Chez Fertilly, nous nous sommes donnés pour mission d’accompagner les couples (homosexuels et hétérosexuels) et les femmes célibataires sur la voie de la réalisation de leur désir d’enfants. Il est important pour nous de créer de la transparence dans le domaine des offres sur le sujet du désir d’enfants et d’informer sur les taux de réussite et les prix.
conseillère en fertilité
la clinique
dans le portail patient