La Belgique est-elle une destination privilégiée des français ?
Au-delà de la proximité géographique, la Belgique est un pays apprécié par les français pour deux principales raisons lorsqu’il est question de rechercher une clinique de fertilité.
Premièrement, la langue. Le traitement pouvant y être dispensé en français, il rassure de nombreux patients qui souhaitent se tourner vers un accompagnement personnalisé. Pour la grande majorité d’entre eux, il est primordial de pouvoir comprendre les termes médicaux avancés par les médecins ainsi que chaque étapes des rendez-vous, des examens et des manipulations médicales qui seront réalisées. Et cela passe bien évidemment par la possibilité d’avoir un interlocuteur français.
De plus, historiquement, depuis 40 ans, la Belgique compte parmi les pionniers en termes de recherche, le développement et d’accès aux techniques de PMA. À titre d’exemple et toujours selon l’IEB, la Belgique a contribué en 2014 à 33 790 cycles de PMA, l’équivalent de 5 774 naissances soit 4,6% des naissances du pays cette année là. Un chiffre impressionnant quand on sait qu’en comparaison, les enfants nés par FIV en 2015 aux États-Unis représentaient 1,7% des naissances.
Un accès facilité par une loi souple
En Belgique, la Procréation Médicalement Assistée est ouverte à tou.te.s depuis 2007. Selon les termes de la loi, « toute personne ayant pris la décision de devenir parent » peut recourir à la PMA, soit à partir de ses propres gamètes (sperme ou ovocytes) soit des gamètes provenant de donneurs ou donneuses.
- Pour ce qui est du prélèvement de gamètes, la loi permet aux femmes d’en bénéficier entre 18 et 45 ans inclus.
- Pour une demande d’insémination de gamètes ou d’implantation d’embryons, cette fois-ci les femmes ne doivent pas dépasser leur 47e année.
Il faut en revanche garder en tête qu’une grande liberté est laissée aux centres de PMA du pays sur les conditions nécessaires pour entrer dans un parcours de Procréation Médicalement Assistée. Au delà de motifs médicaux, les médecins sont dans le droit d’invoquer une clause de conscience pour refuser certains dossiers. C’est la raison pour laquelle de nombreuses cliniques mettent en place un rendez-vous avec un psychologue avant de pouvoir commencer, ou non, un traitement de fertilité. Dans ce cas, la seule obligation des médecins est alors de donner les coordonnées d’un autre centre de PMA aux patients dont le dossier a été refusé.
Trouver le bon centre de fertilité en Belgique
Il existe 2 types de centre de fertilité en Belgique :
- Les centres dits « A » qui s’occupent du traitement jusqu’à la phase de prélèvement des ovocytes et qui vous renverront vers un centre B (soit un centre disposant d’un laboratoire d’embryologie) pour le transfert d’embryons. Il existe à ce jour, 14 centres A sur le territoire belge.
- Les centres dits « B » qui disposent d’un laboratoire permettant de réaliser une Fécondation In Vitro d’une part, et de traiter et de conserver les gamètes ou embryons dans un deuxième temps. Vous devrez donc vous rendre dans un de ces centres pour le transfert d’embryons. Les centres B sont eux, au nombre de 17.
Outre des faits tels que le taux de réussite, les prix et les temps d’attente, les impressions personnelles au sein des clinique sont également importantes. Certains de ces centres sont spécialisés dans des typologies de patients, tels que les futures familles fondées par des couples de femmes ou des célibataires. D’autres centres le seront pour des typologies de traitements telles que l’endométriose ou des patientes atteintes du Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK).
Chez Fertilly, nous nous sommes donnés pour mission d’accompagner les couples (homosexuels et hétérosexuels) et les femmes célibataires sur la voie de la réalisation de leur désir d’enfants. Il est important pour nous de créer de la transparence dans le domaine des offres sur le sujet du désir d’enfants et d’informer sur les taux de réussite et les prix.
conseillère en fertilité
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