Pu­blished: 8. juin 2021 | Up­dated: 26. juillet 2022 Author: Chris­toph Müller-Gun­trum | Re­viewed by Chris­toph Müller-Gun­trum

In­sé­mi­na­tion ar­ti­fi­ci­elle

Par in­sé­mi­na­tion ar­ti­fi­ci­elle ou pro­créa­tion mé­di­cal­e­ment as­sistée, on en­tend une as­sis­tance mé­di­cale con­sistant à ré­unir des cel­lules de l’ovule et du sper­ma­to­zoïde à l’intérieur ou à l’extérieur du corps de la femme, ce qui permet la pro­créa­tion de l’acte se­xuel na­turel.

dé­fi­ni­tion

En quoi con­siste l’In­sé­mi­na­tion intra-uté­rine (IIU)

Lors du trans­fert de sperme (in­sé­mi­na­tion intra-uté­rine), les cel­lules de sperme trai­tées sont trans­fé­rées di­rec­te­ment dans l’utérus à l’aide d’un ca­théter pen­dant les jours fer­tiles de la femme. Cette mé­thode est sou­vent uti­lisée lorsque le par­ten­aire a trop peu ou pas assez de sper­ma­to­zoïdes (sper­mo­gramme li­mité). Ce pro­cédé est con­sidéré comme moins stres­sant pour la femme — malgré un trai­te­ment hor­monal an­té­rieur, qui est, dans la plu­part des cas, fait pour en­cou­rager la ma­tu­ra­tion de plu­s­ieurs ovules. On parle d’insémination ho­mo­logue lorsque le sperme du par­ten­aire est uti­lisé ou d’insémination hé­té­ro­logue lorsque le sperme uti­lisé est celui d’un don­neur.

Causes

Quelles sont les pos­si­bles causes d’infertilité ?

Les causes d’une fer­ti­lité li­mitée ou to­tale peu­vent être très dif­fé­rentes et vont des causes or­ga­ni­ques et des trou­bles hor­monaux aux modes de vie in­di­vi­duels et au stress émo­ti­onnel.

Les causes les plus fré­quentes chez les femmes sont : Sté­ri­lité tu­baire, en­do­mé­triose, dé­sé­qui­li­bres hor­monaux avec trop d’hormones mâles et manque d’ovulation (syn­drome PCO), vi­eil­lis­se­ment pré­ma­turé des ovaires, faible AMH (ré­serve ova­ri­enne).

La cause la plus fré­quente chez les hommes est la di­mi­nu­tion de la qua­lité du sperme. Il existe di­verses formes d’altération de la qua­lité du sperme, qui peu­vent se pro­duire soit in­di­vi­du­el­le­ment, soit en com­bi­naison.

Oli­go­zoo­spermie : Le nombre de sper­ma­to­zoïdes dans l’éjaculat est trop faible

Norme : > 20 mil­lions de spermatozoïdes/ml

 

Asthé­no­zoo­spermie : La mo­bi­lité des sper­ma­to­zoïdes est ré­duite

Norme : > 50% de sper­ma­to­zoïdes mo­biles

 

Té­ra­to­zoo­spermie : Il y a trop peu de sper­ma­to­zoïdes de forme nor­male dans l’éjaculat

Norme : >15% de sper­ma­to­zoïdes de forme nor­male

 

Cryp­to­zoo­spermie : Seuls quel­ques sper­ma­to­zoïdes sont prés­ents dans l’éjaculat.

Azoo­spermie : L’éjaculat ne con­tient aucun sper­ma­to­zoïde.

Com­ment pré­venir

Quels tests peu­vent être fait au pré­alable ?

Pour la plu­part des cou­ples, les rai­sons or­ga­ni­ques sont en cause. Afin de trouver l’origine du pro­blème, la pre­mière étape est la vi­site chez le mé­decin de fa­mille, qui vous ori­en­tera vers un spé­cia­liste (gy­né­co­logue, uro­logue ou an­dro­logue) si né­ces­saire. Ils peu­vent alors pro­céder aux ex­amens de fer­ti­lité ap­pro­priés ou opter di­rec­te­ment pour un centre/clinique de mé­de­cine de la re­pro­duc­tion, où des op­tions com­plètes de dia­gno­stic et de trai­te­ment peu­vent être ré­a­li­sées. Les ex­amens sui­vants sont gé­né­ra­le­ment ef­fec­tués avant l’insémination ar­ti­fi­ci­elle.

Pour les femmes :

• Ex­amen de la sé­cré­tion urinaire/vaginale pour écarter la pos­si­bi­lité d’infections ou d’infections fon­gi­ques.
• Ex­amen écho­gra­phique pour dé­tecter les an­oma­lies de l’utérus, des ovaires et des trompes de Fallope.
• Ex­amens hor­monaux pour tester la pro­duc­tion d’hormones et l’interaction des hor­mones dans le cycle men­suel.
• En­do­scopie ab­do­mi­nale ou uté­rine pour l’examen précis des or­ganes re­pro­duc­teurs — ovaires, trompes de Fallope, utérus — pour dé­tecter les mal­for­ma­tions ou dys­fon­c­tion­ne­ments.

Pour les hommes :

• Pal­pa­tion des testi­cules, de l’épididyme, de la pro­state et des vé­si­cules.
• Si né­ces­saire, un ex­amen écho­gra­phique des or­ganes gé­ni­taux, de la pro­state et des voies uri­n­aires peut être ef­fec­tués.
• Créa­tion d’un sper­mo­gramme pour dé­ter­miner le nombre de sper­ma­to­zoïdes int­acts et leur mo­bi­lité. Selon les ré­sul­tats, ex­amens hor­monaux et gé­né­ti­ques.

Les ris­ques

En cas de risque, à quoi faut-il s’at­tendre ?

Les ris­ques as­so­ciés au trai­te­ment de la fer­ti­lité ré­sul­tent es­sen­ti­el­le­ment de la sti­mu­la­tion hor­mo­nale et de ses con­sé­quences.

En règle gé­né­rale, la sti­mu­la­tion hor­mo­nale est né­ces­saire à la ré­us­site du trai­te­ment de la fer­ti­lité. Cela ent­raîne une crois­sance fol­li­cu­laire et peut, dans de rares cas, ent­raîner une hy­per­sti­mu­la­tion. L’hyperstimulation s’accompagne d’une hy­per­tro­phie des ovaires, d’une for­ma­tion de li­quide dans l’abdomen et de dou­leurs plus ou moins pro­non­cées au bas-ventre. Dans de rares cas, un es­souf­fle­ment ou une throm­bose peu­vent éga­le­ment sur­venir.

Un autre risque de trai­te­ment est le dé­ve­lo­p­pe­ment d’une gross­esse mul­tiple. Un degré plus élevé de gross­esse mul­tiple (tri­plets ou plus) est très rare et sur­vient après un trai­te­ment con­ven­ti­onnel de fer­ti­lité dans < 1% de tous les cas. Après la fé­con­da­tion in vitro (FIV), cette pra­tique est éga­le­ment de­venue moins cou­rante ces der­nières an­nées, puisque seu­le­ment 1 à 2 em­bryons sont gé­né­ra­le­ment trans­férés chez les femmes de moins de 40 ans.

En con­clu­sion

Ce qu’il faut sa­voir

Il est im­portant de garder en tête que pour une femmes de — de 35 ans, sans aucun pro­blème de fer­ti­lité, le taux de ré­us­site d’une in­sé­mi­na­tion tourne au­tour des 15%. Dans ce cas de fi­gure, si l’in­sé­mi­na­tion peut fon­c­tionner dès la pre­mière ten­ta­tive, une moy­enne de 3 es­sais est ob­servée. Malgré une chance de ré­us­site plus basse que dans le cadre d’au­tres trai­te­ment, l’in­sé­mi­na­tion ar­ti­fi­ci­elle reste le pre­mier trai­te­ment con­seillé lors­qu’un par­cours de PMA dé­bute.  Puisque le trai­te­ment con­siste “sim­ple­ment” au trans­fert du sperme (soit du con­joint, soit du don­neur) di­rec­te­ment dans l’utérus de la pa­ti­ente, le pro­cessus reste moins lourd pour le corps et est bien moins coû­teux.

 

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