Insémination artificielle
Par insémination artificielle ou procréation médicalement assistée, on entend une assistance médicale consistant à réunir des cellules de l’ovule et du spermatozoïde à l’intérieur ou à l’extérieur du corps de la femme, ce qui permet la procréation de l’acte sexuel naturel.
En quoi consiste l’Insémination intra-utérine (IIU)
Lors du transfert de sperme (insémination intra-utérine), les cellules de sperme traitées sont transférées directement dans l’utérus à l’aide d’un cathéter pendant les jours fertiles de la femme. Cette méthode est souvent utilisée lorsque le partenaire a trop peu ou pas assez de spermatozoïdes (spermogramme limité). Ce procédé est considéré comme moins stressant pour la femme — malgré un traitement hormonal antérieur, qui est, dans la plupart des cas, fait pour encourager la maturation de plusieurs ovules. On parle d’insémination homologue lorsque le sperme du partenaire est utilisé ou d’insémination hétérologue lorsque le sperme utilisé est celui d’un donneur.
Quelles sont les possibles causes d’infertilité ?
Les causes d’une fertilité limitée ou totale peuvent être très différentes et vont des causes organiques et des troubles hormonaux aux modes de vie individuels et au stress émotionnel.
Les causes les plus fréquentes chez les femmes sont : Stérilité tubaire, endométriose, déséquilibres hormonaux avec trop d’hormones mâles et manque d’ovulation (syndrome PCO), vieillissement prématuré des ovaires, faible AMH (réserve ovarienne).
La cause la plus fréquente chez les hommes est la diminution de la qualité du sperme. Il existe diverses formes d’altération de la qualité du sperme, qui peuvent se produire soit individuellement, soit en combinaison.
• Oligozoospermie : Le nombre de spermatozoïdes dans l’éjaculat est trop faible
Norme : > 20 millions de spermatozoïdes/ml
• Asthénozoospermie : La mobilité des spermatozoïdes est réduite
Norme : > 50% de spermatozoïdes mobiles
• Tératozoospermie : Il y a trop peu de spermatozoïdes de forme normale dans l’éjaculat
Norme : >15% de spermatozoïdes de forme normale
• Cryptozoospermie : Seuls quelques spermatozoïdes sont présents dans l’éjaculat.
• Azoospermie : L’éjaculat ne contient aucun spermatozoïde.
Quels tests peuvent être fait au préalable ?
Pour la plupart des couples, les raisons organiques sont en cause. Afin de trouver l’origine du problème, la première étape est la visite chez le médecin de famille, qui vous orientera vers un spécialiste (gynécologue, urologue ou andrologue) si nécessaire. Ils peuvent alors procéder aux examens de fertilité appropriés ou opter directement pour un centre/clinique de médecine de la reproduction, où des options complètes de diagnostic et de traitement peuvent être réalisées. Les examens suivants sont généralement effectués avant l’insémination artificielle.
Pour les femmes :
• Examen de la sécrétion urinaire/vaginale pour écarter la possibilité d’infections ou d’infections fongiques.
• Examen échographique pour détecter les anomalies de l’utérus, des ovaires et des trompes de Fallope.
• Examens hormonaux pour tester la production d’hormones et l’interaction des hormones dans le cycle mensuel.
• Endoscopie abdominale ou utérine pour l’examen précis des organes reproducteurs — ovaires, trompes de Fallope, utérus — pour détecter les malformations ou dysfonctionnements.
Pour les hommes :
• Palpation des testicules, de l’épididyme, de la prostate et des vésicules.
• Si nécessaire, un examen échographique des organes génitaux, de la prostate et des voies urinaires peut être effectués.
• Création d’un spermogramme pour déterminer le nombre de spermatozoïdes intacts et leur mobilité. Selon les résultats, examens hormonaux et génétiques.
En cas de risque, à quoi faut-il s’attendre ?
Les risques associés au traitement de la fertilité résultent essentiellement de la stimulation hormonale et de ses conséquences.
En règle générale, la stimulation hormonale est nécessaire à la réussite du traitement de la fertilité. Cela entraîne une croissance folliculaire et peut, dans de rares cas, entraîner une hyperstimulation. L’hyperstimulation s’accompagne d’une hypertrophie des ovaires, d’une formation de liquide dans l’abdomen et de douleurs plus ou moins prononcées au bas-ventre. Dans de rares cas, un essoufflement ou une thrombose peuvent également survenir.
Un autre risque de traitement est le développement d’une grossesse multiple. Un degré plus élevé de grossesse multiple (triplets ou plus) est très rare et survient après un traitement conventionnel de fertilité dans < 1% de tous les cas. Après la fécondation in vitro (FIV), cette pratique est également devenue moins courante ces dernières années, puisque seulement 1 à 2 embryons sont généralement transférés chez les femmes de moins de 40 ans.
Ce qu’il faut savoir
Il est important de garder en tête que pour une femmes de — de 35 ans, sans aucun problème de fertilité, le taux de réussite d’une insémination tourne autour des 15%. Dans ce cas de figure, si l’insémination peut fonctionner dès la première tentative, une moyenne de 3 essais est observée. Malgré une chance de réussite plus basse que dans le cadre d’autres traitement, l’insémination artificielle reste le premier traitement conseillé lorsqu’un parcours de PMA débute. Puisque le traitement consiste “simplement” au transfert du sperme (soit du conjoint, soit du donneur) directement dans l’utérus de la patiente, le processus reste moins lourd pour le corps et est bien moins coûteux.
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