Pu­blished: 1. juin 2021 | Up­dated: 14. dé­cembre 2023 Author: Jo­hanna Kohnen | Re­viewed by Jo­hanna Kohnen

Le don de sperme : les ta­rifs et les pos­si­blités

Mais pour les cou­ples de les­bi­ennes, ainsi que pour les cé­li­ba­taires qui so­u­hai­tent avoir des en­fants, un don de sperme est une étape in­dis­pensable pour pou­voir ac­cu­eillir un en­fant. Les dons de sperme sont mé­di­cal­e­ment pos­si­bles de­puis plus de 100 ans. Le ni­veau de sen­si­bi­li­sa­tion est donc élevé: 97% des femmes et 96% des hommes en ont déjà en­tendu parler.

Le don ou­vert ou an­onyme ?

De nombreuses ques­tions ju­ri­di­ques ent­rent en jeu avant de dé­cider de donner ou non du sperme. L’une des ques­tions les plus fré­quentes est celle de l’i­den­tité bio­lo­gique. Que se passe-t-il si l’en­fant don­neur veut app­rendre à con­naître son père bio­lo­gique ou si un don­neur veut ren­con­trer son en­fant bio­lo­gique ?  En France, le don est an­onyme. Il est im­pos­sible d’avoir des in­for­ma­tions sur le don­neur de sperme. L’équipe mé­di­cale fera né­an­moins at­ten­tion à ce que le don­neur ait la même cou­leur de che­veux que l’homme … En Al­le­magne, seul le don de sperme ou­vert est au­to­risé. La raison de cette lé­gis­la­tion en Al­le­magne est que la Cour con­sti­tu­ti­on­nelle fé­dé­rale ac­corde plus de poids au droit de con­naître ses pro­pres an­cê­tres qu’au droit à l’an­onymat des don­neurs. Dans d’au­tres pays eu­ro­péens, on trouve les deux va­ri­antes de la lé­gis­la­tion.

Choisir le don de sperme ?

Un couple sur cinq a des pro­blèmes pour con­ce­voir un en­fant et dans ce cas, con­ce­voir un en­fant na­tu­rel­le­ment peut s’avérer com­pliqué ou im­pos­sible pour plu­s­ieurs rai­sons. Pour 40% des cou­ples hé­té­ro­se­xuels, la mau­vaise qua­lité du sperme en reste la prin­ci­pale cause. Dans ce cas, le don de sperme est une so­lu­tion. De nombreux cou­ples choi­sis­sent un don­neur de sperme après des ten­ta­tives in­fruc­tueuses d’insémination ar­ti­fi­ci­elle, en raison de mala­dies ou de pro­blèmes gé­né­ti­ques. Non seu­le­ment les cou­ples hé­té­ro­se­xuels, mais aussi les femmes cé­li­ba­taires ou les cou­ples de femmes so­u­hai­tant avoir des en­fants ont re­cours au don de sperme.

Les ban­ques de sperme sont les points de contact le plus connus pour les per­sonnes à la re­cherche d’un don­neur de sperme. Ces struc­tures jouent le rôle de mé­dia­teurs entre les per­sonnes sans en­fants et les don­neurs de sperme, col­la­bo­rant sou­vent avec les cen­tres de fer­ti­lité. Il est donc pos­sible de se rendre di­rec­te­ment dans les cli­ni­ques qui ont sou­vent leur propre banque ou de tra­vailler di­rec­te­ment avec une banque de sperme. Pour les cou­ples de femmes ou les femmes cé­li­ba­taires, la si­tua­tion est plus com­pli­quée. Chaque pays a des lois dif­fé­rentes, mais cela ne les empêche pas de se rendre dans une cli­nique étran­gère pour ef­fec­tuer le trai­te­ment so­u­haité.

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couple de lesbiennes enceinte

Exigences juridiques relatives au don de sperme

Qui sont les don­neurs de sperme ?

Pour pou­voir donner son sperme, un homme doit se rendre dans une banque de sperme ou une cli­nique de fer­ti­lité. Dans la plu­part des pays eu­ro­péens, les don­neurs de sperme sont des hommes âgés de 18 à 40 ans, très fer­tiles et en bonne santé phy­sique et men­tale. En plus des in­for­ma­tions de base — telles que la cou­leur des che­veux, la cou­leur des yeux, etc. — De nombreuses ban­ques exi­gent éga­le­ment une photo, des in­for­ma­tions sur l’éducation et les loi­sirs, ainsi que les an­té­cé­dents mé­di­caux de la fa­mille.

En outre, les can­di­dats don­neurs de sperme doi­vent répondre à cer­taines exi­gences phy­si­ques et psy­cho­lo­gi­ques, qui sont vé­ri­fiées par di­vers tests de santé. Le don­neur po­tentiel fournit des échan­til­lons de sperme qui sont ana­lysés pour tester leur qua­lité et iden­ti­fier les mala­dies in­fec­ti­euses et hé­ré­di­taires. Les échan­til­lons sont con­servés en qua­ran­taine pen­dant une pé­riode de six mois, afin d’exclure le risque de trans­mis­sion de mala­dies. Après cette pé­riode, le can­didat don­neur doit re­faire les tests pour s’assurer qu’il n’était pas dans la phase in­itiale d’une in­fec­tion. Enfin, il est in­formé des ré­sul­tats et, le cas échéant, signe un contrat avec la banque de sperme.

En règle gé­né­rale, il est pos­sible au sein des ban­ques de sperme de sélec­tionner le don­neur en fon­c­tion de l’appartenance eth­nique, de la cou­leur des che­veux et des yeux, de la taille, du poids, de la taille et du groupe san­guin. Par­fois, il est éga­le­ment pos­sible de s’appuyer sur le ni­veau d’éducation, l’activité pro­fes­si­on­nelle et les in­té­rêts per­son­nels. Ha­bi­tu­el­le­ment, les cou­ples re­cher­chent un don­neur avec des ca­rac­té­ris­ti­ques très si­mi­laires à celles du père. À l’étranger, dif­fé­rentes rè­gles peu­vent être éta­b­lies pour la sélec­tion du don­neur.

Qui est le père légal de l’enfant né du don de sperme ?

Selon la loi fran­çaise, les per­sonnes nées à la suite de trai­te­ments de pro­créa­tion mé­di­cal­e­ment as­sistée ont le statut d’enfants lé­gitimes ou d’enfants re­connus par le couple. Cela si­gnifie que pour les cou­ples hé­té­ro­se­xuels ma­riés, le mari est au­to­ma­ti­quement le père légal. Dans le cas des cou­ples hé­té­ro­se­xuels non ma­riés, le père so­u­haité doit re­con­naître la pa­ter­nité mais l’adoption n’est pas né­ces­saire. Si le don est fait à une femme cé­li­ba­taire ou à un couple de femmes et qu’aucun homme ne re­con­naît la pa­ter­nité, l’enfant don­neur n’a pas de père légal.

Bébé dans les bras

 

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