Facteurs psychologiques
Mais quel est le lien réel entre la fertilité et les facteurs psychologiques ?
Facteurs psychologiques : Quand le désir d’avoir des enfants pèse sur l’âme
C’est peut être votre cas, pendant des années vous avez accordé une attention particulière à la contraception, vous vous êtes concentrés sur la recherche du bon partenaire ou sur votre carrière … Et puis lorsque le bon moment se présente, la grossesse souhaitée ne se produit pas, même après une plus longue période d’essais naturels. Chaque cycle est une nouvelle déception, et le désir d’avoir un enfant grandit autant que cela vous affecte psychologiquement.
Simplement «se détendre»
C’est un cercle vicieux qui se répète chaque mois : l’ovulation est calculée, tout est planifié avec précision et pourtant, l’imprévu se produit. Beaucoup de couples reçoivent alors des conseils de leur entourage pour ne pas s’enliser dans le désir d’avoir des enfants ou “simplement de se détendre”. Cependant, les conseillers ignorent souvent que ces paroles et ces conseils, même avec la meilleure intention du monde, déclenchent des sentiments complètement contre-productifs.
Dans la plupart des cas, ces couples ou femmes ont déjà essayé pendant plusieurs mois (pour certains, des années) d’arrêter une contraception sans que rien ne se produise. Et encore une fois dans la plupart des cas, cela ne commence jamais avec du stress ou l’idée qu’ils rencontreront des difficultés avec leur propre plan de vie. Inévitablement, au bout d’un certain temps leur confiance est chamboulé et bascule : les couples commencent à s’inquiéter, à se mettre sous pression, à s’interroger sur leur propre biologie ou même sur leur couple.
Les couples ayant des difficultés à devenir parents ont-ils un état d’esprit différent ?
On entend souvent dire que c’est en ne cherchant pas qu’on se met à trouver. Certains couples s’abstiennent d’avoir des enfants ou ne planifie aucune grossesse activement, et soudainement, cela fonctionne . Le psychisme du couple influence-t-il leur désir d’avoir des enfants ?
La question de savoir s’il existe un lien possible entre les facteurs psychologiques et la fertilité ou l’infertilité, fait l’objet de diverses recherches scientifiques depuis déjà quelque temps.
Le Docteur Tewes Wischmann, psychologue et psychanalyste à Heidelberg, étudie la question dans son travail. Il y décrit un point de vue simple selon lequel les facteurs psychologiques et l’infertilité sont certes directement liés, mais que ce lien reste trop minime pour réellement impacter les appareils reproducteurs. L’état actuel des connaissances scientifiques démontrent d’ailleurs que les couples et femmes ayant des difficultés à concevoir se situent à un degré de stress et d’impacts psychologiques, similaires aux couples sans trouble de fertilité.
Anke Rohde, Professeur en Psychosomatique Gynécologique, souligne également que les patients ayant des difficultés à concevoir un enfant, ne souffrent pas plus de névrose que d’autres personnes, et ne représentent rien de plus qu’une “partie de la population normale” — sans caractéristiques visibles concernant leur personnalité, leur couple ou leur attitude face à la sexualité.
Les effets du stress sur l’équilibre hormonal
Il est important de faire la distinction entre cause et effet. Si les patients qui souhaitent avoir des enfants souffrent de stress et de tension, cette souffrance n’en est en rien la cause, mais dans la quasi totalité des cas, la conséquence du désir non réalisé d’avoir des enfants. Selon le Dr. Wischmannau, il est tout à fait normal, humain et compréhensible que le fardeau psychologique d’un désir insatisfait d’avoir des enfants puisse devenir une crise de vie pour les couples.
Il soutient que s’il a été scientifiquement prouvé que le stress, conséquence de l’insatisfaction de ne pas réussir à procréer naturellement, puisse entraîner des déséquilibres hormonaux importants chez les femmes et les hommes, ce stress peut tout à fait provenir de sources complètement différentes. Une étude de 2012 montre par exemple qu’une femme qui travaille plus de 35 heures par semaine, a besoin de beaucoup plus de temps pour concevoir que celle qui travaille moins. Même chose pour les hommes, le stress au travail, dans leur vie sociale ou dans leur environnement personnel, peut entraîner une diminution du nombre des spermatozoïdes, leur concentration, leur mobilité ou même leur morphologie.
“Une concentration élevée d’hormone du stress peut réduire jusqu’à 30 % les chances de conception”
Courtney Denning-Johnson Lynch de l’Ohio State University à Columbus prouve également dans son étude qu’un facteur de stress élevé peut freiner la conception d’un enfant. Selon les résultats, une concentration élevée d’hormones de stress dans le sang peut réduire les chances de conception jusqu’à 30%. En Biologie évolutive, ce facteur est attribué au fait qu’autrefois, il était plus raisonnable de ne pas avoir d’enfants pendant les périodes de stress et d’agitation. Même si les situations de vie (et les facteurs de stress associés) sont toutes différents, plus on parvient à réduire son stress, plus l’équilibre hormonal est favorisé, ce qui rend donc une grossesse plus probable.
En résumé, les couples qui souhaitent avoir des enfants doivent d’abord et avant tout modérer leurs attentes et la pression qu’ils subissent pour obtenir des résultats sur eux-mêmes. N’écoutez pas ce que vous disent les autres, faites ce qui vous semble bon pour vous. Sortez, concentrez-vous sur les choses positives de la vie, faites de l’exercice, gardez un bon équilibre, ayez des relations sexuelles au rythme que vous souhaitez et pas seulement pendant les jours fertiles. Une étude de l’Université de Bloomington en Indiana montre que des rapports sexuels plus fréquents favorisent la conception. Les femmes qui ont des rapports sexuels de façon régulière influencent leur système immunitaire, ce qui aide le sperme à surmonter les défenses immunitaires de la femme et à féconder un ovocyte.
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