Stimulation Hormonale

Sti­mu­la­tion hor­mo­nale

Est-ce dû à la femme ou à l’homme ? Est-ce dû au stress ? Y a‑t-il des trou­bles fon­c­tion­nels de cer­taines hor­mones ou est-ce dû à la qua­lité du sperme de l’homme ? Les pre­mières in­di­ca­tions d’un trouble hor­monal peu­vent, par ex­emple, être un cycle ir­ré­gu­lier ou anormal. Une série d’­ex­amens peut être né­ces­saire pour aller au fond du pro­blème.

La sti­mu­la­tion hor­mo­nale est l’une des nombreuses formes de thé­rapie qui permet de so­lu­ti­onner ou com­b­attre un trouble hor­monal cau­sant une in­fer­ti­lité fé­mi­nine.
‍Dans cet ar­ticle, nous vous pro­po­sons de com­prendre ce qu’est le Clo­mi­fène, com­ment et dans quelle me­sure il est uti­lisé et quels sont ses po­tentiels ef­fets se­cond­aires. Nous dis­cute­rons éga­le­ment des al­ter­na­tives, comme le Lé­tro­zole, éga­le­ment uti­lisé en mé­de­cine comme trai­te­ment hor­monal.

Avant toute chose, il est im­portant de cla­ri­fier que le choix de la pré­pa­ra­tion pour un trai­te­ment hor­monal dé­pend tou­jours du type de trouble et de fac­teurs in­di­vi­duels, d’où l’im­portance d’un dia­gno­stic pré­alable par un mé­decin. Les mé­de­cins ad­aptent la thé­rapie en fon­c­tion de chaque pa­tient et dé­ci­dent ainsi d’un type de trai­te­ment par­ti­cu­lier afin de vous pre­scrire un trai­te­ment mé­dical ap­pro­prié.

Qu’est-ce que le Clo­mi­fène ?

Le prin­cipe actif Clo­mi­fène est uti­lisé dans les trai­te­ments de la fer­ti­lité. Il s’adresse aux femmes qui so­u­hai­tent avoir des en­fants et qui ten­tent sans succès de­puis plu­s­ieurs mois de tomber ence­intes dans leur phase de fer­ti­lité. Elle doi­vent alors con­sulter leur mé­decin et peu­vent ob­tenir des in­for­ma­tions sur les formes de thé­rapie pos­si­bles. Le trai­te­ment hor­monal au Clo­mi­fène peut être une op­tion pour dé­clen­cher l’o­vu­la­tion chez les femmes dont la fon­c­tion ova­ri­enne est al­térée. Les trou­bles ova­riens com­pren­nent l’­ab­sence d’o­vu­la­tion ou l’o­vu­la­tion ir­ré­gu­lière (par ex­emple, le syn­drome des ovaires po­ly­kys­ti­ques), les pro­blèmes de ma­tu­ra­tion des fol­li­cules ou les trou­bles de la phase lu­téales peu­vent être éga­le­ment dé­tec­tées.

Dans quelle me­sure le Clo­mi­fène est-il uti­lisé ?

Le prin­cipe actif Clo­mi­fène est uti­lisé dans les trai­te­ments de la fer­ti­lité. Il s’adresse aux femmes qui so­u­hai­tent avoir des en­fants et qui ten­tent sans succès de­puis plu­s­ieurs mois de tomber ence­intes dans leur phase de fer­ti­lité. Elle doi­vent alors con­sulter leur mé­decin et peu­vent ob­tenir des in­for­ma­tions sur les formes de thé­rapie pos­si­bles. Le trai­te­ment hor­monal au Clo­mi­fène peut être une op­tion pour dé­clen­cher l’o­vu­la­tion chez les femmes dont la fon­c­tion ova­ri­enne est al­térée. Les trou­bles ova­riens com­pren­nent l’­ab­sence d’o­vu­la­tion ou l’o­vu­la­tion ir­ré­gu­lière (par ex­emple, le syn­drome des ovaires po­ly­kys­ti­ques), les pro­blèmes de ma­tu­ra­tion des fol­li­cules ou les trou­bles de la phase lu­téales peu­vent être éga­le­ment dé­tec­tées.

Il existe des con­di­tions pré­al­ables aux trai­te­ments au Clo­mi­fène :

  • Ex­clu­sion de gross­esse
  • Pro­blèmes fon­c­tion­nels avérés du cycle
  • Com­pa­ti­bi­lité avec les mo­lé­cules
  • Ex­clu­sion de tu­meurs, mala­dies hé­pa­ti­ques, kystes ova­riens (ex­cep­tion: SOPK -> trai­te­ment uni­quement sous ob­ser­va­tion mé­di­cale stricte)
  • Évitez l’al­cool, les dro­gues et la ni­co­tine

Le fon­c­tion­ne­ment du clo­mi­fène

Le clo­mi­fène in­hibe les ré­cep­teurs d’oes­tro­gènes et ent­raîne la li­bé­ra­tion de go­na­do­tro­phines (telles que la FSH et la LH). De ce fait, les hor­mones li­bé­rées sti­mu­lent la ma­tu­ra­tion des fol­li­cules et con­dui­sent à l’o­vu­la­tion. Les étapes per­ti­nentes du cycle sont il­lus­trées dans le dia­gramme sui­vant. La sti­mu­la­tion hor­mo­nale est de­stinée à aider en cas de cy­cles ir­ré­gu­liers.

Ce­pen­dant, le clo­mi­fène ne fon­c­tionne pas pour tous les pro­blèmes qui af­fec­tent l’o­vu­la­tion et est plus ef­fi­cace dans le cas du syn­drome des ovaires po­ly­kys­ti­ques (SPOK) en tant que cause. Il a été con­staté que le lé­tro­zole est plus ef­fi­cace dans le cas d’un Syn­drome d’ovaires po­ly­kys­ti­ques.

follicules

Le do­sage, les coûts et le taux de ré­us­site du Clo­mi­fène

La prise de clo­mi­fène doit tou­jours être suivie scru­pu­leu­se­ment à la lettre, comme pre­scrit par votre mé­decin. Le do­sage et la durée de la thé­rapie sont dé­ter­minés in­di­vi­du­el­le­ment. Sauf pre­scrip­tion con­traire du mé­decin, le trai­te­ment au Clo­mi­fène est sou­vent com­mencé le cin­quième jour après le début des rè­gles. Au début, un com­primé (par ex­emple 50 mg) est gé­né­ra­le­ment pris une fois par jour pen­dant 5 jours. Les femmes qui n’ont pas eu de rè­gles de­puis long­temps peu­vent gé­né­ra­le­ment com­mencer le trai­te­ment à tout mo­ment après la con­sul­ta­tion. La dose peut être plus ou moins élevée pour vous si votre mé­decin vous pre­scrit une quan­tité dif­fé­rente.

Les coûts du Clo­mi­fène

Le coût des com­primés de Clo­mi­fène peut va­rier en fon­c­tion du four­nis­seur et du pays. Comme il s’agit d’un mé­di­ca­ment sur or­don­nance, il ne peut être acheté qu’en phar­macies avec une or­don­nance va­lide. Le clo­mi­fène est gé­né­ra­le­ment vendu sous forme de com­primés con­tenant 25 à 50 mg de prin­cipe actif. En ligne, le prix moyen ac­tuel est d’en­viron 20€ — 35€ pour un pa­quet de 10 com­primés de 50 mg chacun.

Le taux de ré­us­site

‍Comme vous le savez pro­ba­blement déjà, la fer­ti­lité d’une femme est in­fluencée par dif­fér­ents fac­teurs. L’un des prin­ci­paux fac­teurs est l’âge. Pour les femmes de plus de 35 ans, le clo­mi­fène ne peut être utile que s’il y a un nombre suf­fi­sant d’o­vo­cytes dès le dé­part. Si le nombre d’ovocytes est trop faible, le mé­di­ca­ment peut ne pas être ef­fi­cace.

FSH LH

Clo­mi­fène ou Lé­tro­zole

En terme de thé­rapie al­ter­na­tive pour les pa­ti­ents att­eints du syn­drome des ovaires po­ly­kys­ti­ques, le lé­tro­zole a un “profil d’ef­fets se­cond­aires plus fa­vorable”. La ma­tu­ra­tion des fol­li­cules se pro­duit gé­né­ra­le­ment de ma­nière isolée, ce qui si­gnifie un taux lé­gè­re­ment in­fé­rieur de gross­esses mul­ti­ples.

La pro­ba­bi­lité de gross­esses mul­ti­ples chez les femmes att­eintes du syn­drome des ovaires po­ly­kys­ti­ques est plus faible avec le lé­tro­zole qu’avec le clo­mi­fène.

Le taux de gross­esses gé­mel­laires a pu être com­paré dans une étude entre les groupes avec le clo­mi­fène et le lé­tro­zole. Le taux de gross­esses gé­mel­laires est lé­gè­re­ment plus élevé dans les groupes sous clo­mi­fène (7,4%) que sous lé­tro­zole (3,4%).

Le lé­tro­zole et le clo­mi­fène sont con­sidérés comme le pre­mier choix des femmes att­eintes du syn­drome des ovaires po­ly­kys­ti­ques pour dé­clen­cher l’o­vu­la­tion et sont donc con­sidérés comme une “thé­rapie de pre­mier plan”.

Les femmes tou­chées par le syn­drome des ovaires po­ly­kys­ti­ques sont plus sus­cep­ti­bles de dé­clen­cher l’o­vu­la­tion avec le lé­tro­zole qu’avec le clo­mi­fène. Ce­pen­dant, il n’y a tou­jours pas de preuve que le lé­tro­zole est plus ef­fi­cace chez les femmes sans syn­drome des ovaires po­ly­kys­ti­ques.

D’autre part, un taux de gross­esse plus élevé (par pa­ti­ente et par cycle) a été ob­servé chez les pa­ti­entes att­eintes du syn­drome des ovaires po­ly­kys­ti­ques trai­tées au lé­tro­zole par rap­port au clo­mi­fène. Le taux de nais­sance était éga­le­ment plus élevé dans le groupe ayant pris du lé­tro­zole que dans le groupe ayant pris du clo­mi­fène.

Les go­na­do­tro­phines peu­vent être uti­li­sées comme “thé­rapie de se­cond plan” si le clo­mi­fène ou le lé­tro­zole n’ont pas att­eint le ré­sultat so­u­haité.

Si la ten­ta­tive de dé­clen­che­ment de l’o­vu­la­tion n’a pas abouti, la troi­sième op­tion est la fé­con­da­tion in vitro par FIV ou l’ICSI.

Fille

Les ef­fets po­tentiels du Clo­mi­fène

Pen­dant les trai­te­ments au clo­mi­fène, plus d’une femme sur dix peut avoir des bouf­fées de chaleur et une hy­per­tro­phie des ovaires. D’au­tres ef­fets se­cond­aires peu­vent sur­venir dans de rares cas, mais ils sont dé­crits sur la no­tice ou par votre mé­decin. En outre, le trai­te­ment au clo­mi­fène peut con­duire à ce qu’on ap­pelle le “syn­drome d’­hyper-sti­mu­la­tion ova­ri­enne”.

La prise de clo­mi­fène aug­mente éga­le­ment la pro­ba­bi­lité de gross­esses mul­ti­ples (6–8%).

Pro­blèmes liés aux gross­esses mul­ti­ples
Les pro­blèmes liés aux gross­esses mul­ti­ples pen­dant la gross­esse sont les ris­ques de nais­sance pré­ma­turée, le risque accru de décès pré­ma­turé et le “re­tard de crois­sance intra-utérin”, qui si­gnifie que le fœtus n’att­eint pas le po­tentiel de crois­sance génétique.Pour les femmes ence­intes, les gross­esses mul­ti­ples sont éga­le­ment as­so­ciées à une aug­men­ta­tion des cas de ris­ques di­vers et accrus.Il est donc im­portant d’assurer une sur­veil­lance et un sou­tien mé­dical pour éviter les com­pli­ca­tions.

Con­naissez-vous bien votre propre cycle ?
Savez-vous ré­el­le­ment com­bien de temps dure un cycle en moy­enne ? Quand l’o­vu­la­tion a‑t-elle lieu, et donc le meil­leur mo­ment pour tomber enceinte ? Com­ment dé­ter­miner les jours fer­tiles ? Dans notre ar­ticle sur le cycle fé­minin, vous trou­verez les bonnes ré­ponses à vos ques­tions.

Échec après une pre­mière ten­ta­tive d’utilisation du Clo­mi­fène

Même pour les femmes qui con­nais­sent leur cycle, cela peut prendre un peu plus de temps. Seu­le­ment la moitié des cou­ples tom­bent ence­intes dans les trois pre­miers mois. Après six mois, en­viron 65 % des femmes sont ence­intes, et seu­le­ment après un an, en­viron 80 % d’entre elles. Si vous avez déjà es­sayé de tomber enceinte pen­dant un an sans succès, nous vous re­com­man­dons de cont­acter un spé­cia­liste.

Ne pas ou­blier : Les taux de ré­us­site de la sti­mu­la­tion hor­mo­nale sont élevés, mais il n’y a mal­heu­reu­se­ment au­cune ga­rantie de gross­esse.

enceinte souriante

 

Pour aller plus loin

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